Demande de RPs en tout genre via le board

L'horreur semblait derrière lui. Plus un cri ne l'atteignait. Ses douleurs et ses courbatures avaient disparu, mais son sang coulait toujours à vive allure. Il se retourna une dernière fois. Une fumée noire s'échappait de la ville embrasée, nappée de flamme. Cette dernière image, il la vit comme un des grands tableaux représentant le purgatoire ; un chaos total ou se mélange la chaleur des flammes et la froideur d'un silence infini.
Une odeur putride venait d'atteindre ses délicates narines.

L'adrénaline descendait tandis qu'un liquide chaud et épais remontait rapidement de ses entrailles. Il se pencha en avant et laissa échapper le liquide visqueux. Il venait d'expulser un venin qui semblait torturer son corps, mais aussi son esprit.
Des tremblements s'emparèrent soudain de son enveloppe, appuyés par la fatigue. Il s'adossa contre un arbre, déposant son arme couverte de sang. Le manteau glacial du vent recouvrait peu à peu le corps endolori du soldat, le menant tout droit à une sensation agréable de bien être.

Il regarda le ciel et fixa la paleur de la lune. Des larmes envahirent ses yeux aussi vite que des souvenirs lointains occupaient ses pensées.
Il essaya de se lever, en vain. Après cette course, ses jambes étaient trop lourde pour supporter n'importe quel poids. Il posa sa main sur sa hanche droite. Le même liquide noir et visqueux se déversait peu à peu de l'extérieur ducorps. Il laissa échapper un délicat sourire alors que les larmes coulaient dorénavant sur la surface de ses joues.

[RC]

Il laissa tomber lourdement ses bras au sol, tandis qu'il continuait de fixer la lune. Elle était si belle et si pure qu'une âme meurtrie ne semblait pouvoir s'en détacher.
Et pourtant, alors que la ville enflammée s'apaisait non loin de là, il referma ses lourdes paupières sur un regard vide, abandonnant peu à peu son corps livide pour rejoindre les siens, qui l'attendait déjà, lui tendant la main.

Notre K.Borg qui êtes aux pieux,
Que ton crash soit sanctifié
Que ton code binaire vienne
Et que tes vaisseaux soient faits
Pour finir, chez nous, en CDR.

Donnes nous aujourd'hui,
Tes ressources journalières,
Pardonne nous nos petits raids
Et à ceux qu'on a pété
Et soumets nous à la tentation
De te les voler sous ton nez

Car c'est à toi qu'appartienne
La faiblesse, la honte et la paresse
Pour des siècles et des siècles
Ramène...toi!

Moi qui passait par là pour demander à will un ptit rp de presentation pour une ally

je vois que tu bosses tjs autant

J’espère que tu pourras m'aider

Mais chapeau bas pour tout ces RP

P.S si ca t’intéresse fait moi signe ici ou ailleurs

Marque moi ce que tu veux ici, quel style avec les noms des personnes que tu veux voir apparaitre et j'essaierai de te faire ça rapidement

Ca fait très longtemps que je n'ai posté de RP ici ou d'écrits quelconque. En voici un:

Le monde semblait ralentir au fur et à mesure que j'avançais. Ma course était de plus en plus lente quand bien même je forçais le pas. A ce moment, je pouvais saisir tous les éléments qui m'entouraient ainsi que les essences des créatures mobiles et inertes. Mais alors que je croyais avoir fait l'ascension d'une faculté divine, mon regard ralentit pour se figer sur un cerisier en fleur. Tout effort était vain, la beauté de cet instant m'avait captivé comme si je faisais face à la toile travaillée d'un homme touché par une forme de virtuosité. Cette beauté me transperça ; cette esquisse était à la fois douce et violente par cette splendeur qui m'envahissait peu à peu.
Ses pétales roses s'envolant par delà les astres lui donnait le charme d'une chevelure emportée par la douce brise d'un vent venant du soleil levant. Son rose devenait peu à peu automnale par l'astre du matin, lui octroyant une teinte orange et rousse que pouvait avoir les hautes herbes des monts de mon enfance. Son feuillage et ses fleurs semblaient me fixer ; un regard d'un jaune brûlant venait d'être dessiné grâce à la lumière capturée par la rosée, rosée qui est un de ces artistes, maître d'un moment où l'on confond l'instant de la matinée avec celle de la soirée. Mais peu à peu, cette brillance naturelle que m'apportait la rosée enveloppa l'arbre en son entier, et je pus peu à peu distinguer dans un tableau qui pourtant m'avait déjà enivré, les traits de l'animal solitaire, accentué par ses pupilles bleutées du ciel qui, derrière, était vierge de toute défectuosité.
Ce loup prenait vit en moi, je me confondais, je me noyais dans son regard, bercé par sa grande intensité. La noirceur de ses branches qui mettaient en relief tous les traits de son visage me donna l'envie de revenir à la racine de son essence, et je parcourus son tronc massif pour découvrir par son aspect torturé, l'entremêlement de deux reptiles cherchant à ne former qu'une seule et même unité. Mais l'origine de cet échange entre les deux hydres remontaient à la racine de l'apparition d'un monde qui, au même titre que la rosée, esquissait déjà le tableau de ce que serait notre humanité. La vie en elle-même venait de m'être révélée ; le mouvement véritable était l'essence de la vitalité de notre âme, et tel le roc ricochant sur une mer, un océan, un espace infini, je tendais toujours, par ma vie et ceux que j'ai précédé, à atteindre l'origine de mon existence ainsi que celle de ma spiritualité.
Mais un élément vint me troubler, car un petit animal n'appartenant en rien au cerisier était présent et maintenant, était en train de me fixer. Debout sur ses pattes arrières avec son habit blanc, l'hermine était là, devant l'arbre en fleur, ne cherchant ni à fuir, ni à faire acte sur le monde dans lequel je vis. Elle était spectatrice de ma contemplation, mais aussi de mon action dans le monde dans lequel j'évoluais. Elle était immobile, comme intemporel à tout ce qui pouvait arriver. Mais l'espace d'un instant, ma vue ne put saisir sa présence, son essence, son existence. Ma vision se troubla. Désorienté par cette image, j'essayais de retrouver le cours du temps qui se trouvait ralenti. Mais celui-ci s'arrêta, et alors que je croyais avoir un contrôle sur ma vie, celle-ci se trouvait aspiré, s'écoulant de mon corps qui peu à peu se détendait de toute pression, de toute action. Je revins durant quelques secondes à ma nature et à ma réalité, et je pus constater, que certes la beauté m'avait transpercé, mais que celle-ci s'était trouvée accompagnée d'une lame me poignardant avec violence, avec vélocité.
Alors que mon corps chutait peu à peu sur un lit de feuilles ardents, je me retrouvai à sourire par l'image qui m'avait été renvoyée. Et tout en me laissant bercer à l'idée qu'un jour, par le plus grand des hasards je pouvais me réincarner, alors je demanderai à cette hermine qui a su capturer mon âme dans toute sa nudité, de me fondre dans cet arbre, dans ce cerisier.

Je ne saurai saisir l'instant, l'instant d'une vie qui s'écoule, qui s'étend dans un espace qui semble être et tant il ne lui fallut que peu de chose pour en saisir la prose. Ce temps, je ne peux le comprendre, ni le savoir, je ne peux que le sentir tel ces moments que je pourrai vivre dans un instant qui me semble déjà lointain, rendant mon âme ivre. Je ne suis, je n'étais et je ne serai que le fantôme de ce que je m'imaginais en cet instant où je ne pouvais me voir comme un fantasme, une vapeur qui déjà retourne à son élément pour subir à nouveau une chute qui elle-même peut sembler à chacun nécessaire mais virulente. Cette chute entraine une danse me faisant revivre à chaque moment une phase de mon enfance, qui pourtant me semblait déjà lointain, tel une page éteinte que la vie aurait elle-même marqué de son emprunte.
La vie, un éternel recommencement ? Tel le serpent qui se mord la queue, j'en saisis la douleur, j'en saisis le sens mais j'en refuse la destinée et tel le roseau qui résiste contre le vent, je me bats, je me bats pour ne jamais plier à cette idée qui me ramène à image d'une destinée à laquelle un Dieu ou un génie m'aurait imposé. Dès lors, j'ai appris à observer que le temps en lui-même ne pouvait s'arrêter à la vision elle-même limitée à cette idée d'un homme enchaînée à ce rocher qui par sa seule volonté aurait osé braver les éléments qui auraient érigé les lois universelles de notre espace, de notre cité. Je me bats, je me bats, encore et encore contre moi-même et contre ma propre volonté pour en imposer une chose qui semble nous échapper ; elle est celle pour laquelle je caractérise mon humanité ; elle est celle pour laquelle je pourrai un jour m'oublier ; elle est celle pour laquelle je dois me battre, me défendre, me préserver ; elle ne tient qu'en deux mots : liberté et simplicité.