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Voilà un petit essai, je ne suis pas très satisfait mais j'aimerais connaître votre avis sur mon texte.

Willins tenta de sourire. Il ne put qu’étirer une vilaine grimace. Il observait d’un regard vide l’étendue sombre qui s’étalait devant ses yeux, secouée par l’écume. Ces vagues qui semblaient emporter son cœur à l’horizon. A tout jamais. La solitude était devenue sa plus fidèle amie. « Elle ne pourra jamais me quitter elle au moins », songea l’homme, peiné. Il tenta de l’étreindre pour y trouver un quelconque réconfort. Ses doigts n’effleurèrent que du vide. Son âme n’en fut pas plus désolée.
Qui était-il vraiment ? Que signifiait son nom réellement ? Y avait-il un sens particulier, souvenir lointain du passé, souvenir heureux ou souvenir affligeant qui font souvent ressortir ces moments de solitude et de désespoir ? Willins demeurait incapable de répondre à ces questions qui ne cessaient de tergiverser dans son esprit. De son enfance, il n’en restait qu’un amas d’une vie misérable et errante. Comme il le faisait jadis lorsqu’il n’était pas en mesure de calmer son ventre qui criait famine, il se recroquevilla sur lui-même. Des larmes suintèrent sur ses joues rosées, des pleurs qui coulaient comme des torrents.
L’homme jura contre son seigneur et sa cour dont il faisait partie. Il maudit cette nouvelle existence, jusqu’à regretter sa vie d’avant. A cette époque, il demeurait libre de ses mouvements. Et délié de tout serment. Il pensa à son visage et huma l’air. Son parfum avait disparu. Là-haut dans le ciel, la lune se reflétait sur l’océan. L’éclat translucide était secoué par les flots. On aurait cru qu’elle aussi pleurait.

Willins se sentait capable de fouiller le monde entier pour la retrouver. Il songea à la décision qu’il se devait de prendre. Un coup de folie était si vite arrivé. Mais il savait qu’il serait incapable de continuer à vivre. Aussi, après avoir pesé le pour et le contre, il décida de prendre la fuite. Le château fut rapidement derrière lui. Qui a dit que l’amour donnait des ailes ?
Le jeune homme brava mille et un dangers, triomphant d’un loup par ici, abattant un sanglier par là. Son périple dura une lune. Jamais il n’avait été aussi impatient. Ce fut l’aventure de sa vie. Plus palpitante que de partir en guerre avec son seigneur. Plus périlleuse que d’aller poser le pied en Terre Sainte. Mais aucun compte à rendre à personne.

Il sut tout de suite que sa quête touchait à sa fin. Ici, des roses embaumées parfumaient un paysage digne d’un conte de fée. L’eau de la rivière semblait emporter l'étranger dans un chant mélodieux. Une silhouette entièrement vêtue de blanc l’attendait. C’était elle. Elle était encore plus belle.
La passion amoureuse les réunit de nouveau. Ils se serrèrent si fort qu’on aurait cru qu’ils ne s’étaient pas vus depuis des années. Leurs lèvres s’effleurèrent. Leurs doigts se frôlèrent. Leurs cœurs battaient d’un même amour. Leurs corps étaient si proches qu’ils étaient sur le point de fusionner à tout jamais dans une flamme intarissable.

Cpa mal c'est romantique

MOi j'apprecie

Si je comprends bien, tu te bases sur une histoire d'amour entre deux êtres (ou l'amour de l'aventure, de renouveau)

Dommage qu'il n'y aie pas le "ou quand quoi", je pense que tout de suite, ce que tu écris, pourrait de suite être valorisé et on arriverait à se situer, sans vraiment se perdre ou réfléchir pour comprendre de quoi ça parle.

Je trouve ça bien d'insister sur sa peine, sa mélancolie et douleur, mais tu aurais dut plus insister sur l'amour ce qu'il le fait revit. Enfin c'est comme ça que j'aurai vu la chose.

Autrement, je ne te poserai qu'une question: apprécies tu Victor Hugo et Jules Vallès? Autant Jules Vallès est pour l'aspect descriptif (même si tu es loin de ses 4 pages de description d'une pièce, et encore moins de Chateaubriand qui en fait 20 ), autant Victor Hugo, il avait aussi un peu la recherche de la poésie des mots quand il écrivait ses romans et poèmes.
Juste pour dire que l'on sent que tu as travaillé sur ce RP .
Attention, je ne te compare pas a Victor Hugo ni a Jules Vallès (ouhla tu en es loin), je dis juste, que chaque écrivain et lecteur ont des références que de temps en temps, leur propre style peuvent s'inspirer de ce qu'ils ont lu

Il faut absolument que je retravaille tout cela, comme je l'ai dit plus haut, je n'en suis guère satisfait.

En ce qui concerne mon "style", je pense pouvoir dire que j'ai mon propre style. Il est vrai que le langage poétique est très présent dans ce RP. Toutefois, c'est difficile de juger avec ces quelques lignes.

Oui, j'aime bien Victor Hugo, Jules Vallès, pas plus que ça. C'est certain : les autres auteurs nous font vivre. Je suis content de rencontrer un autre RPiste talentueux.

Après, dans mes romans (qui n'en sont pas encore d'ailleurs), j'évite les 20 pages de descriptions quoi xD Mais je fais pas mal de description, surtout qu'il s'agit de mondes irréels souvent.

Un deuxième jet un peu mieux je l'espère


Willins tenta de sourire. Il ne put qu’étirer une vilaine grimace. Il observait d’un regard vide l’étendue sombre qui s’étalait devant ses yeux, secouée par l’écume. Ces vagues qui semblaient emporter son cœur à l’horizon. A tout jamais. La solitude était devenue sa plus fidèle amie. « Elle ne pourra jamais me quitter elle au moins », songeait l’homme, peiné. Il tenta de l’étreindre pour y trouver un quelconque réconfort. Ses doigts n’effleurèrent que du vide. Son âme n’en fut pas plus désolée.

Qui était-il vraiment ? Que signifiait son nom réellement ? Y avait-il un sens particulier, souvenir lointain du passé, souvenir heureux ou souvenir affligeant qui font souvent ressortir ces moments de solitude et de désespoir ? Willins demeurait incapable de répondre à ces questions qui ne cessaient de tergiverser dans son esprit. De son enfance, il n’en restait qu’un amas d’une vie misérable et errante. Comme il le faisait jadis lorsqu’il n’était pas en mesure de calmer son ventre qui criait famine, il se recroquevilla sur lui-même. Des larmes suintèrent sur ses joues rosées, des pleurs qui coulaient comme des torrents.
L’homme jura contre son seigneur et sa cour dont il faisait partie. Il maudit cette nouvelle existence, jusqu’à regretter sa vie d’avant. A cette époque, il demeurait libre de ses mouvements. Et délié de tout serment. Il pensa à son visage et huma l’air. Son parfum avait disparu. Là-haut dans le ciel, la lune se reflétait sur l’océan. L’éclat translucide était secoué par les flots. On aurait cru qu’elle aussi pleurait.

Par images successives, cette nuit-là lui revint à l’esprit. Il faisait si froid que ses vêtements gelés et lacérés ne protégeaient qu'un corps maigre et abîmé. En cette période moyenâgeuse, il errait en quête de n'importe quel détritus à se mettre sous la dent lorsque des cris étranges éveillèrent son attention. Dans une des rues adjacentes, deux silhouettes en étaient venus aux mains. N’écoutant que son courage, l’homme avait protégé celle qui gisait au sol. Il s’agissait du seigneur de la ville.
Pour le remercier de son geste, Willins devint l’un des protégés du monarque. Il fut admis dans sa cour et s’engagea à le servir toute sa vie. Il regretta ses paroles dès qu’il avait fait la rencontre de l’amour de sa vie. C’était une paysanne ; le code lui interdisait désormais de la prendre pour femme.

Le malheureux aurait été capable de fouiller le monde entier pour la retrouver. Il songea à la décision qu’il se devait de prendre. Un coup de folie était si vite arrivé. Mais il savait qu’il serait incapable de continuer à vivre. Aussi, après avoir pesé le pour et le contre, il décida de prendre la fuite. Le château fut rapidement derrière lui. Qui a dit que l’amour donnait des ailes ?
Le jeune homme brava mille et un dangers, triomphant d’un loup par ici, abattant un sanglier par là. Son périple dura une lune. Jamais il n’avait été aussi impatient. Ce fut l’aventure de sa vie. Plus palpitante que de partir en guerre avec son seigneur. Plus périlleuse que d’aller poser le pied en Terre Sainte. Mais aucun compte à rendre à personne.

Il sut tout de suite lorsque sa quête toucha à sa fin. Ici, des roses embaumées parfumaient un paysage digne d’un conte de fée. L’eau de la rivière semblait emporter dans un chant mélodieux. Une silhouette entièrement vêtue de blanc l’attendait. C’était elle. Elle était encore plus belle.
Le sang enflamma à nouveau ses membres. Il retrouva sa vivacité d’antan. Il ne put détacher les yeux de sa promise. Un souffle d’air vigoureux pénétra dans ses poumons. La tempête qu’il voyait dans ses cauchemars s’était muée en une mer réconfortante. Son amie la solitude s’évapora dans un silence.
- Je suis revenu, murmura-t-il d'une voix douce.

La passion amoureuse les réunit de nouveau. Ils se serrèrent si fort l’un l’autre qu’on aurait cru qu’ils ne s’étaient pas vus depuis des siècles. Leurs lèvres s’effleurèrent. Leurs doigts se frôlèrent. Leurs cœurs battaient d’un même amour. Leurs corps demeuraient si proches qu’ils étaient sur le point de fusionner à tout jamais dans une flamme intarissable.

C'est en effet très important, mais je sais pourquoi tu n'es pas satisfait et qui te restreint dans ton écriture: le nombre de caractère qu'il ne faut pas dépasser.

Si tu veux améliorer ton style au niveau de la description (si toutefois tu veux l'améliorer), c'est de lire Jules Vernes (un homme qui a été visionnaire en écrivant des romans en se basant sur la physique, la chimie et la géographie, un grand homme), Bernard Werber (connaissance au niveau de l'antiquité et du monde de la science des religions, symboles assez impressionnant), Philipp Pullman (description mais juste ce qu'il faut et qui permet à de jeunes lecteurs de lire + de 1000 avec sourire. Il a écrit la croisée des mondes).

Efforces toi de lire aussi des livres qui sont lourds en description pour te faire ton propre avis. Chateaubriand en est le meilleur exemple (j'ai abandonné l'idée de finir ses livres....)

Pour les histoires relatant d'émotions et d'amour: Tapes dans la mythologie et les classiques: Isis et Osiris, Eros et Psyché, Orphée et Eurydice, Cléopâtre VII et César (très particulier je te l'accorde, (surtout le passage, je cite: "je comprends que mon mari aille voir d'autres femmes, cela lui permet d'écumer les eaux usées xDD), et un grand classique Sissi et François Joseph, ainsi que Roméo et Juliette.

Tu verras qu'il parle beaucoup de destin en général, personnellement, je n'aime pas cette façon de voir.

La culture, que se soit pour un Rpiste ou un lecteur se fait en lisant. Si tu veux continuer à écrire et te perfectionner dans la description ou que se soit dans la poésie par les phrases ou même la sonorité. Un écrivain s'imprègne des émotions et de son imagination.

Bref je te donne des conseils alors que peut être tu n'en as pas besoin...Surement l'émotion de voir quelqu'un qui s'intéresse un temps soit peu à la lecture et à l'écriture

Tu fais quoi will comme étude ou boulot car t'as l'air de t'y connaitre pas mal ?

il fait des crêpes au chouchen, 8 heures par jour

Lone a tout dit

Dans deux jours on saura qui sera qualifié